Témoignages de familles

Julie et Thomas, parents de Léo

Crédit : Léonardo Antoniadis / Ined

« Il est important de remettre à jour les courbes de poids et de taille. Car en tant que parents on se demande toujours si notre enfant mange assez, grandit bien... »

Les parents de Léo sont particulièrement sensibles à l’impact de l’environnement et de la pollution sur les nouveau-nés. « Quand on nous a présenté l’étude à la maternité, la sage-femme a su nous expliquer la portée que pouvait avoir l’enquête. Nous venions justement d’entendre un reportage sur les bébés qui dans leurs poussettes, sont à hauteur des pots d’échappement. Il est intéressant de savoir ce sur quoi on peut agir pour améliorer le bien-être de nos enfants. »

Julie se rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, il n’y avait pas encore de politique contre l’alcool pendant la grossesse. « Peut-être que dans 10 ans on découvrira de nouvelles choses en terme de prévention » se demande la maman. La question de l’alimentation est aussi un domaine de recherche important pour Julie, soucieuse de la désuétude des courbes de croissance présentées dans les carnets de santé. « Il est important de remettre à jour les courbes de poids et de taille. Car en tant que parents on se demande toujours si notre enfant mange assez, grandit bien... Si l’on peut se poser moins de questions et participer à améliorer le futur de nos enfants, il faut le faire. »
Depuis leur adhésion à l’étude, les parents de Léo ne voient aucunes contraintes. « Le questionnaire à la maternité m’a même permis de m’occuper étant donné que je sortais d’une césarienne ! » plaisante Julie. Lorsqu’ils ont été contactés deux mois plus tard par téléphone, les parents ont répondu au questionnaire en 4 fois : « Les personnes qui nous interrogent sont toujours disponibles et cela ne nous a pas pris énormément de temps… »

Sophie et Philippe, parents de Marine

Crédit : Léonardo Antoniadis / Ined

« Le fait de répondre à des questions dans le cadre de l’étude Elfe nous permet de prendre conscience de certaines choses sur la façon dont nous vivons, ce que nous consommons… »

Pour Sophie et Philippe, il était fondamental de participer à Elfe pour faire avancer les choses. « Nous ne comprenons pas pourquoi une telle étude n’a pas été mise en place avant. Il faut absolument que cela soit fait pour les générations futures, c’est un devoir. » Selon Sophie, le monde va trop vite pour se poser des questions. « La science ne cesse d’avancer. De nouveaux outils sont mis sur le marché et l’on ne connaît pas les répercussions que cela peut avoir. »
Les parents se posent en effet beaucoup de questions sur les nouvelles technologies, notamment sur l’utilisation des téléphones portables et des ordinateurs, dont ils connaissent très peu les effets. « Récemment, nous sommes allés à la campagne et nous nous sommes rendu compte en essayant de nous connecter à internet qu’il n’y avait pas moins de 15 réseaux disponibles ! Aujourd’hui, où que l’on soit, même si l’on est prudent, nous sommes dans un monde dans lequel nous subissons ces avancées technologiques sans en connaître les effets sur la santé. » L’environnement et l’alimentation sont également des sujets qui préoccupent les parents de Marine. « On découvre que certains produits utilisés couramment sont néfastes, comme les pesticides dans l’agriculture, sans que le consommateur final en soit forcément informé. Nous aimerions savoir les conséquences que cela peut avoir sur la santé. »
L’expérience dans le programme leur semble riche en enseignements. « Le fait de répondre à des questions dans le cadre de l’étude Elfe nous permet de nous en poser aussi et de prendre conscience de certaines choses sur la façon dont nous vivons, ce que nous consommons… Nous espérons que cela aura un impact et pourra conduire à des réflexions qui n’ont pas encore été menées en amont. »

Adèle et François-René, parents de Marcus

Crédit : Léonardo Antoniadis / Ined

« Ça nous paraissait être de notre devoir de participer à Elfe, au même titre que d’aller voter »

Le fait que l’étude soit pluridisciplinaire et porte sur une multitude de thèmes a particulièrement motivé les parents de Marcus qui parlent de leur participation comme d’un geste citoyen. En contribuant à fournir des informations, ils ont le sentiment de participer à un effort commun qui permettra d’obtenir des résultats intéressants sur le développement des enfants en France. « Ça nous paraissait être de notre devoir de participer à Elfe, au même titre que d’aller voter. »
Les domaines d’étude qui intéressent particulièrement la maman de Marcus sont la nutrition, l’environnement, les allergies, et tout ce qui peut avoir un impact sur la santé de son bébé. « Nous vivons en appartement à Paris et pensons être plus affectés par le bruit, la pollution… » explique Adèle. La famille attend également des données plus globales sur les nouveaux modes de garde ou encore l’impact des ondes électro-magnétiques.
Adèle et François-René ont été contactés par téléphone aux 2 mois de Marcus pour répondre à des questions portant notamment sur leur entourage familial, leurs activités professionnelles, la santé de la maman au cours de sa grossesse, celle de leur bébé… « Nous avons passé 1h30 chacun au téléphone mais les questions et les thèmes étant très variés, on ne se lasse pas. Nous avons surtout apprécié que les enquêteurs veillent à ne pas nous déranger et respectent nos disponibilités ». Adèle nous confie même répondre aux questions avec beaucoup d’assiduité afin que les résultats soient les plus proches possibles de la réalité !

Marine et Thomas, parents de Jeanne

Crédit : Léonardo Antoniadis / Ined

« L’étude ne nous semble pas contraignante quand l’on a conscience de l’étendue du sujet et de ses enjeux »

Thomas a découvert Elfe en lisant un article dans la presse. Lorsqu’on leur a proposé à la maternité, les parents de Jeanne ont décidé de participer à l’étude tout d’abord par intérêt personnel. « Nous attendions une petite fille qui a eu un souci à la naissance, et que la médecine, même si elle sait le traiter, ne sait expliquer. On s’est dit que l’on pourrait peut-être avoir des éléments de réponse » confie le papa.
D’un point de vue scientifique, ils attendent surtout des résultats dans le domaine environnemental. « La pollution et les ondes ont-elles un impact sur la santé à court, moyen et long terme ? » s’interroge Thomas. La curiosité des parents s’oriente également vers l’aspect sociologique du programme. Thomas se demande notamment s’il existe réellement des différences de niveau de vie qui se traduisent chez les enfants en terme de développement.
Parce qu’ils sont intéressés par les questions de recherche qui seront abordées, participer à l’étude ne leur paraît pas être quelque chose de lourd. « L’étude ne nous semble pas contraignante quand l’on a conscience de l’étendue du sujet et de ses enjeux. C’est un petit sacrifice de temps que l’on fait volontiers car il y a vraiment beaucoup de réponses à obtenir » selon les parents de Jeanne.

Adeline et Michael, parents de Alexis

Crédit : Léonardo Antoniadis / Ined

« Nous voulions participer à quelque chose d’utile, répondre à toutes ces questions importantes pour la population »

C’est le lendemain de la naissance d’Alexis que ses parents se sont vus proposer de participer à Elfe. « La sage-femme que nous avons rencontrée nous a expliqué en quoi cela consistait et nous avons tout de suite compris l’intérêt de cette étude. » Pour les parents d’Alexis, le fait de participer à une étude suivant autant d’enfants, et qui n’avait jamais été réalisée sur le long terme en France, leur a paru très intéressant sur l’aspect scientifique. L’occasion pour eux de répondre à des questions qu’ils pouvaient se poser.
Car ce qu’attendent Adeline et Michael, c’est un retour sur les résultats, notamment les relations de cause à effet qui peuvent être à l’origine du développement de certaines maladies. « Nous avons des chats et nous nous posons par exemple des questions sur le développement des allergies, explique la maman d’Alexis. Nous nous demandons également quels sont les vaccins obligatoires. » Adeline a été surprise lorsqu’elle a appris que les courbes de poids et de taille n’avaient pas été mises à jour depuis les années 50. « Nous voulions participer à quelque chose d’utile, répondre à toutes ces questions importantes pour la population. »
Dans leur entourage, on leur demande souvent s’ils n’ont pas été effrayés à l’idée de s’engager sur 20 ans. « C’est tout à fait envisageable, et pour l’instant cela ne nous semble pas du tout contraignant ! » répondent-ils.

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Micro-trottoir sur les attentes et préoccupations des familles

Quelles sont les attentes et les préoccupations des familles en France concernant la santé et l’environnement des enfants ? Qu’est-ce qui contribue à leur épanouissement personnel ? Un micro-trottoir réalisé en 2011 à Paris offre un aperçu du point de vue du grand public sur l’étude Elfe, ses enjeux et son intérêt pour répondre aux questions que se posent les parents aujourd’hui.

Vous souhaitez aussi témoigner de votre retour d’expérience dans l’étude Elfe ?
N’hésitez pas à contacter l’équipe Elfe par mail : communaute @ elfe-france.fr